L’incompréhension est palpable, la peur également. Si « la mise en place d’aides financières par le gouvernement face à la crise sanitaire a été bien réalisée, l’accompagnement du reconfinement a été loupé. Il n’est pas encore trop tard, mais il faut agir maintenant », constate Jean-Luc Cadio. Le président de la CPME 44 met en avant une forme « d’injustice » dans les traitements différenciés des grandes surfaces, autorisées à ouvrir et des commerces de proximité considérés comme « non essentiels » administrativement fermés. « Ce ne sont pas dans les petits commerces qu’on attrape le Covid, estime Olivier Dardé, président de l’association nantaise Plein centre, qui représente 400 commerces du centre-ville nantais. Pourquoi aurait-on plus de risques en allant chercher une paire de chaussures chez un commerçant qui prend des précautions, qui a un protocole sanitaire strict, que d’aller dans une grande surface dans laquelle toutes ces conditions de sécurité ne sont pas toujours remplies ? », interroge-t-il.
La décision gouvernementale de fermer les rayons des grandes surfaces vendant des produits dits « non essentiels » afin de favoriser l’équité n’a pas vraiment mis de baum…