C’est dans un peu moins de deux ans, le 1er janvier 2024, que la législation rendra obligatoire pour tous le tri à la source des biodéchets, pour les particuliers comme les professionnels.
Et le gisement est considérable : près de 50 000 tonnes de déchets alimentaires sont produites chaque année dans la région Pays de la Loire, soit 84 kg par habitant. En prévision de cette réglementation, les acteurs du territoire se mobilisent pour faire émerger des solutions, notamment via la méthanisation. Le 23 février, GRDF, le Min (Marché d’intérêt national de Nantes métropole) et l’Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise) sont revenus sur les réalités de la filière biodéchets du territoire.
« 57 % DES BIODÉCHETS DE LA MÉTROPOLE SONT PRODUITS PAR LES MÉNAGES »
Pour structurer cette filière, une amélioration de la connaissance des biodéchets alimentaires sur le territoire s’est avérée nécessaire. Une tâche à laquelle s’est attelée l’Auran, soutenue par GRDF, pour y voir plus clair dans la diversité des producteurs (ménages, collectivités, restaurateurs, marchés locaux, de gros…), leur nombre et leur localisation. « Aujourd’hui, 57 % des biodéchets de la métropole sont produits par les ménages », analyse Guilhem Andrieu, chef de projet Énergie climat à l’Auran. Les 43 % restants sont constitués d’entreprises et de collectivités. Une variété de producteurs et de modes de gestion des déchets q…