La fin d’année est souvent un moment chaleureux : remerciements, fidélisation, rencontres informelles. Mais c’est aussi la période où les cadeaux et invitations se multiplient, parfois sans que les dirigeants en mesurent les risques.
Dans la plupart des cas, il s’agit de gestes anodins. Pourtant, ce qui semble être une pratique banale peut, dans certains contextes, être perçu comme un moyen d’influencer, de remercier ou de tester la perméabilité d’un décideur. Cette ambiguïté, rarement intentionnelle, mais régulièrement exploitée, explique pourquoi les cadeaux apparaissent si souvent dans les enquêtes de corruption ou de favoritisme.
Contrairement à d’autres sujets de conformité, celui-ci touche la relation, la réputation et la décision, trois dimensions dont les dirigeants sont les garants. En cas de contrôle, l…