C’est encore une mauvaise nouvelle pour le secteur du prêt-à-porter… En quête d’un repreneur depuis plusieurs mois, la marque de vêtements IKKS détenue depuis 2019 par trois fonds américains, aurait demandé son placement en redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Paris le 25 septembre dernier, selon nos confrères du Courrier de l’Ouest. Contactée par l’IJ, la société basée à Sèvremoine n’a pas répondu à nos sollicitations. Le tribunal aurait ouvert une période d’observation de six mois pour permettre au groupe de trouver un repreneur.
En 2024, la marque « urban chic » fondée en 1987 avait annoncé un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévoyant la suppression de 202 postes en France (sur 1 328) et la fermeture de 77 magasins et corners (sur 604), dans un contexte général de morosité pour le prêt-à-porter. IKKS a déjà connu deux restructurations de sa dette : une première en 2019, quand elle représentait près de 320 millions d’euros, puis en 2024, quand elle ne représentait plus que 120 millions. Sur son site internet, le groupe affiche 1 800 collaborateurs dans le monde, pour 831 points de vente (396 affiliés, 284 succursales, 151 corners) répartis dans sept pays.