Cette pratique, encore émergente, mais en forte croissance, s’inscrit dans un double contexte : la montée en puissance des attentes sociales et environnementales des salariés et parties prenantes, et les obligations croissantes de reporting extrafinancier (directive CSRD, taxonomie européenne). Ouvert à toutes les entreprises de droit privé, quel que soit leur secteur ou leur taille, l’intéressement repose sur un accord conclu pour une durée de un à cinq ans. Il permet d’associer collectivement les salariés aux résultats et aux performances de l’entreprise, par le versement de primes bénéficiant d’un régime fiscal et social avantageux.
Quelques principes essentiels doivent être rappelés. Le caractère collectif d’abord. Tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier et les performances individuelles ne peuvent être prises en compte dans le calcul ou la répartition des droits. Le caractère aléatoire ensuite. Ni le versement ni le montant ne peuvent être garantis, faute de quoi le dispositif serait requalifié. La souplesse de mise en place enfin. L’accord peut être conclu avec les partenaires sociaux, par référendum ou, dans certains cas, par décision unilatérale de l’employeur. Cette souplesse fait de l’intéressement un outil particulièrement adapté pour décliner une stratégie RSE dans la durée.
Un levier pour intégrer des objectifs de performance extrafinanciers
La formule de calcul d…