Que retenez-vous de vos cinq années à la tête du Medef Vendée ?
Ce fut une période intense et extrêmement enrichissante. En réalité, j’ai commencé cette mission quelques mois avant mon élection en 2020. Nous étions alors en plein confinement et Daniel Robin, l’ancien président, m’avait demandé de le rejoindre. L’objectif était que je puisse prendre le relais progressivement dans cette période particulière. Un poste de vice-présidente a donc été spécialement créé. J’ai ainsi pu tisser un premier lien avec les acteurs économiques et institutionnels et cela a facilité ma prise de fonction.
Quand avez-vous rejoint l’organisation patronale et quelles étaient vos motivations ?
C’était il y a vingt-cinq ans. J’étais alors dirigeante de l’entreprise familiale Pramac (Challans, Vendée) depuis presque dix ans et déjà très présente dans des réseaux comme le Centre des jeunes dirigeants. J’étais devenue cheffe d’entreprise du jour au lendemain, à la fin de mes études, à la suite du décès brutal de mon père. Réseauter, c’était pour moi une manière de me former au métier de dirigeante.
J’ai commencé par être mandataire d’Opcalia, l’Opca du Medef. J’ai ainsi pu rencontrer les syndicats de salariés, découvrir ce qu’était le dialogue social, et comprendre ce que la formation continue pouvait apporter à une entreprise et à ses…