Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Recrutement : des inquiétudes, mais pas de pessimisme

Si les acteurs du recrutement tendent le dos en attendant la rentrée et les conséquences d’une crise économique annoncée, ils ne veulent pas céder à la sinistrose.

À la fin du mois de mai dernier, les premiers chiffres de l’Insee tombent, créant un début de vent de panique. Pour la région si fière, avant la crise sanitaire, d’afficher un taux de chômage qui la plaçait au coude à coude* avec la Bretagne, le coup est rude. Avec +32% de chômeurs en avril 2020 par rapport au mois de mars de la même année, soit +57 570 demandeurs d’emploi en catégorie A, sans aucune activité (+ 34% en Loire Atlantique et +40% en Vendée), la région encaisse une augmentation plus élevée de 6% que celle de la moyenne nationale. Explication : l’arrêt ou la diminution très forte de la production industrielle, notamment aéronautique, qui y est très représentée.  Premiers touchés : les salariés en contrats « précaires », intérim ou CDD, qui ne sont pas renouvelés sur leur poste. Nombre d’entre eux ont ainsi glissé pendant la crise sanitaire, de la catégorie B ou C (inscrits à Pôle Emploi mais ayant une activité) à la catégorie A.  

Avec la reprise progressive de l’activité, en mai, le nombre de chômeurs de catégorie A a déjà amorcé une décrue de 5,3% dans la région. Cependant, les indicateurs ne sont évidemment pas au beau fixe, et les licenciements annoncés par Airbus ou Hop!, par exemple, dans le département, font craindre d’autres annonces qui pourraient avoir des conséquences importantes sur l’emploi dans les mois à venir. Quelles seront-
elles précisément ? Difficile à dire. 

UNE SITUATION INÉGALE D’UN SECTEUR À L’AUTRE 

Côté Pôle emploi, « il est impossible aujourd’hui d’évaluer précisément l’effet Covid-19 sur le taux de chômage régional, explique Vincent Ragot, responsabl…

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