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« Préserver le patrimoine immatériel des entreprises est source de compétitivité »

Collecter tout ce qui fait l’âme d’une entreprise, ses savoir-faire comme ses valeurs, afin de bâtir notre avenir, tel est le projet d’André Barreteau. Pour donner corps à sa démarche, le fondateur de La Mie Câline s’est rapproché de Philippe Boisseleau, président de Témonia, association spécialisée dans la préservation du patrimoine immatériel des territoires et de leurs entreprises.

André Barreteau, fondateur de La Mie Câline, et Philippe Boisseleau, directeur de l'association Témonia.

André Barreteau, fondateur de La Mie Câline, et Philippe Boisseleau, directeur de l'association Témonia. MARIE LAUDOUAR - IJ

Comment est né ce projet de préservation du patrimoine immatériel des entreprises ?

André Barreteau : Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. Collecter les savoir-faire, les us et coutumes du monde de l’entreprise, c’est-à-dire conserver à la fois ce qui a été fait mais aussi photographier le présent, me paraît essentiel pour construire notre avenir économique. Dans une société qui se pose beaucoup de questions, je crois qu’une réflexion du monde économique sur la préservation de son patrimoine immatériel est presque une obligation citoyenne. Surtout en Vendée, département qui a construit son modèle économique un peu comme une revanche sur l’histoire. Ça, on ne veut pas le perdre.

Le patrimoine immatériel des entreprises est quelque chose d’impalpable. Comment traduire

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