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Port de Nantes Saint-Nazaire : la Cour des comptes sonne l’alarme

La Cour des comptes, via un rapport rendu le 1er septembre, alerte sur la gestion fragile du Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire. Une transformation est jugée indispensable pour assurer son avenir.

Image d'un paquebot à quai dans le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire.

Port de Nantes Saint-Nazaire : la Cour des comptes sonne l’alarme SHUTTERSTOCK

Redresser la barre. Une manœuvre inéluctable pour une évolution favorable du Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire (GPMNSN). Le 1er septembre, la Cour des comptes a rendu un rapport d’observations définitives sur la période 2017-2023 de l’établissement public. Le rapport fait état de difficultés structurelles et établit douze recommandations pour sortir d’une gestion économique, sociale et financière alarmante.

Quatrième port français, troisième port pétrolier français et premier de la côte atlantique, le GPMNSN compte 690 agents. En 2023, son trafic s’est élevé à 28 millions de tonnes de marchandises. Le port s’impose ainsi en pourvoyeur majeur de valeur industrielle et agricole, et d’approvisionnement énergétique national. Or, le constat de la Cour des comptes est sans appel : le port doit rebondir séante tenante, « opérer une mutation » selon les rapporteurs, pour consolider sa position de référence sur la façade atlantique.

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