Dans les salons de la préfecture à Nantes, loin des quais et du roulis des navires, la filière pêche des Pays de la Loire a pris, le 14 novembre, un nouveau cap. Celui-ci s’est concrétisé par la signature d’un contrat stratégique qui replace l’ensemble des acteurs du secteur dans le courant porteur du marché. Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de région, l’a rappelé d’emblée : « Ce contrat incarne l’intelligence collective. Il permet de dépasser la gestion au coup par coup pour construire une vision d’avenir, cohérente et durable, dans une logique d’interprofession. »
Avec plus de 2 500 emplois, 1 000 marins et une flottille 100 % artisanale de 373 navires, la pêche ligérienne pèse davantage qu’il n’y paraît. Elle structure la vie économique des ports de Saint-Gilles, La Turballe, Noirmoutier ou Pornic, irrigue tout un écosystème et contribue à l’identité littorale du territoire. Néanmoins, elle doit actuellement faire face à des tempêtes : hausse des coûts de carburant, baisse des ressources, concurrence internationale, vieillissement des navires, nouvelles attentes des consommateurs, défis de la transition écologique… Autant de raisons qui mettent la filière sous pression et pour lesquelles une structuration devenait indispensable.
« Un cadre solide et clair pour les années à venir »
Depuis 2021, Loire Océan Filière Pêche (LOFP) s’est progressivement imposé comme la passerelle…