En ce début d’automne, les frissons des premiers services vont de nouveau envahir les travées du Vendéspace. Depuis plus de dix ans, l’Open de Vendée a vu défiler des noms du tennis professionnel devenus incontournables : Jannik Sinner, numéro 2 mondial et vainqueur de Wimbledon 2025, y a fait ses premières armes, tout comme Andrey Rublev (14e) et Ugo Humbert (24e). La légende Richard Gasquet, retraité depuis mai et titré seize fois en simple sur le circuit ATP, a également foulé le court vendéen à deux reprises. Pour les amoureux de la balle jaune, le tournoi, implanté depuis ses débuts à Mouilleron-le-Captif, au nord de La Roche-sur-Yon, est l’un des temps forts de l’automne et a su s’ancrer au fil des éditions dans le paysage tennistique français et international.
L’édition 2024 a toutefois franchi un nouveau cap, avec plus de 24 000 spectateurs en huit jours, un record porté par une finale 100 % française entre Lucas Pouille et Quentin Halys, à l’avantage du premier. La dynamique perdure en 2025 avec un plateau prestigieux autour du Belge Raphaël Collignon (89e), récent tombeur de Casper Ruud à l’US Open et tête de série n° 1 et les tricolores Hugo Gaston (106e), vainqueur de l’Open de Rennes 2025 et Pierre-Hugues Herbert (143e). « Le charme de l’Open de Vendée est qu’il permet à des joueurs expérimentés de venir chercher des points et de la confiance. Mais il y a surtout de futurs cracks du tennis à l’aube de leur carrière », se réjouit Jean-Baptiste Perlant, directeur du tournoi.
« Tous les tournois professionnels sont en difficulté »
Créé en 2013 pour succéder au tournoi « Future » de La Roche-sur-Yon, l’Open de Vendée doit son existence à la création du Vendéspace. La nouvelle enc…