Fermée au public depuis 2020, la tour Bretagne devrait retrouver ses visiteurs d’ici 2028. C’est ce qu’a annoncé Michel Giboire, le président du groupe immobilier éponyme basé à Rennes, le 26 janvier dernier à la Compagnie du Café-théâtre de Nantes, à l’occasion du lancement de l’appel à projets pour la réhabilitation de l’édifice : « Pur produit nantais imaginé dès 1965 par l’architecte Claude Devorsine, les travaux de la tour Bretagne n’ont démarré que six ans après en raison de problèmes techniques mais aussi de contestations pour ériger un bâtiment aussi haut dans le centre historique de Nantes. Il a finalement fallu dix ans entre sa conception et son inauguration en novembre 1976. Pendant cette décennie, le monde a changé, notamment avec le premier choc pétrolier de 1973 et la récession qui a suivi. Et finalement, cette tour est arrivée au mauvais moment. Elle a mis des années à se remplir en raison de loyers et charges élevés, et face à la concurrence naissante des zones périphériques. Aujourd’hui, cette tour de 144 mètres de haut ne laisse personne indifférent. Elle est devenue en un peu moins de 50 ans un élément emblématique, un marqueur, mais aussi le symbole d’une autre époque. Celle de l’énergie abondante et du tout voiture, avec cette rampe d’accès qui ceinture le bas de l’immeuble pour accéder à une station-service qui n’a finalement jamais vu le jour. Face aux évolutions de notre société, elle apparaît désormais obsolète en tous points et a besoin d’être totalement restructurée et repensée. »
Adieu les bureaux, bonjour les logements
C’est la raison pour laquelle le groupe immobilier rennais a commencé à acquérir des parts de l’immeuble dès 2018. Aujourd’hui propriétaire de 76 % (1) suite au rach…