« L’idée de rénover la gare de Montaigu est véritablement partie du moment où la ville de Nantes a décidé de contraindre les accès au centre-ville, afin de limiter les flux de circulation. C’était en 2005. Les habitants de notre territoire qui allaient travailler dans la région nantaise se sont ainsi heurtés à une importante difficulté en termes de trajet », explique Florent Limouzin, maire de Montaigu-Vendée depuis mars 2020. Sous l’impulsion de son prédécesseur Antoine Chéreau, aujourd’hui président de Terres de Montaigu et vice-président de la Région des Pays-de-la-Loire, les élus de l’époque avaient ainsi alerté sur la nécessité de développer la gare alors très peu exploitée, avec seulement une centaine de passagers quotidiens (ils sont à ce jour entre 1 500 et 1 800).

Vue de la gare depuis le quai Nord ©Terres de Montaigu
Aujourd’hui, l’ambition des élus n’est plus seulement de faire de la gare de Montaigu une gare de départ, mais aussi une gare d’arrivée, une véritable porte d’entrée sur un territoire qui compte 12 000 habitants et plus de 20 000 salariés (les deux tiers étant domiciliés dans la région nantaise ou dans d’autres communes vendéennes). Pour Florent Limouzin, il s’agit « d’installer Montaigu-Vendée à sa juste place dans le paysage économique de la région, de faire en sorte que notre commune ne soit plus une simple ville couronne de la banlieue de Nantes. »

Florent Limouzin, maire de Montaigu ©IJ
« [Nous voulons] instal…