Au cœur du Vendéopôle Atlantique III, à Saint-Jean-d’Hermine, se dresse un immense bâtiment de 9 600 m2 au milieu d’un vaste terrain de 70 000 m2. Impossible pour le visiteur qui traverse cette petite commune du sud-Vendée de manquer Coralium. Inaugurée mardi 16 septembre, l’usine flambant neuve abrite une activité stratégique et innovante. Il s’agit en effet de la première fonderie française d’aluminium bas carbone, intégrant in situ le traitement des déchets aluminium.
Coralium est le fruit d’un partenariat initié en 2021 entre deux groupes familiaux vendéens : Liébot, leader national des fenêtres et façades, et Fineiral, spécialiste des profilés et du thermolaquage d’aluminium. Chacun de deux associés possède respectivement 60 % et 40 % des parts. Labellisé France 2030 dans le cadre d’un appel à projets métaux critiques, Coralium représente un investissement de 42 millions d’euros, dont 9 millions ont été financés par la BPI (5,4 millions de subventions et 3,6 millions de prêts).
Après une première coulée réalisée en juin 2025, la fonderie est désormais opérationnelle. Encore en rodage, elle produit actuellement 300 tonnes de billettes d’aluminium bas carbone, des blocs cylindriques de 7 m de long destinés à l’extrusion de profilés d’aluminium. Dès 2026, sa production annuelle passera à 26 000 tonnes avant d’atteindre son rythme de croisière en 2027 avec 40 000 tonnes. Ce gisement équivaut à plus d’un million de menuiseries aluminium (fenêtres, coulissants, porte d’entrée, etc.). Il doit couvrir les besoins d’approvisionnement des deux groupes et ceux…