Deux trajectoires de vie extraordinaires. C’est ce que proposait de découvrir le Cercle des jeunes dirigeants (CJD) d’Ancenis, le 2 septembre dernier, sur le site du pont du Theil à Trans-sur-Erdre, dans les décors du spectacle « Dans la nuit, liberté » de l’association Transmission. Intitulée « Connecter les générations pour un avenir inspirant », la soirée était animée par Antoine Lambert de La Belle Boîte.
Devant une tribune de près de 1 000 personnes, la rhumatologue et chercheuse Claudie Haigneré a d’abord raconté comment elle est devenue la première spationaute française : « Je suis issue de la génération Apollo. J’avais 12 ans lorsque j’ai vu à la télévision les premiers pas de l’homme sur la Lune. Cela m’a profondément marquée : j’ai réalisé que les choses qu’on pense impossibles se réalisent parfois. J’ai gardé ce rêve de devenir astronaute dans un coin de ma tête et j’ai choisi le métier de médecin rhumatologue. »
Après avoir terminé sa spécialité, Claudie Haigneré tombe par hasard en 1984 dans le couloir de l’hôpital Cochin sur une affiche du Centre national d’études spatiales. Ce dernier recrutait des astronautes pour mener des programmes scientifiques dans les stations spatiales. « J’étais disponible, j’avais fini mes études et me demandais comment j’allais organiser ma vie », se souvient-elle. « La porte de mon rêve d’enfant venait de se rouvrir et j’ai décidé de la franchir. Je suis alors entrée dans un long processus de sélection : on était 1 000 candidats pour sept retenus. »

La première spationaute française, Claud…