Carlos Muñoz, PDG fondateur de la compagnie Volotea, a rencontré ce jeudi 16 octobre les quelque 245 salariés de l’entreprise implantée au sein de l’aéroport Nantes Atlantique. L’occasion de mesurer le développement de cette base créée en 2012 et qui arrive en tête par le nombre de destinations desservies : « Nantes a toujours été notre première base française, elle a toujours affiché la croissance la plus forte. La France représente la moitié de notre activité, avec 23 avions (9 Airbus à Nantes), 900 personnes et près de 5 000 emplois indirects, dont 1 400 à Nantes. » Le PDG de Volotea a néanmoins pointé du doigt le poids croissant des taxes sur les lignes domestiques françaises, qui se répercute sur le prix du billet.
Des exclusivités Volotea
En 2012, Nantes Atlantique proposait 4 millions de sièges quand Volotea en proposait 200 000. « Désormais, l’aéroport a doublé et Volotea offre 2,1 millions de sièges. Ainsi, 43 % des nouveaux passagers supplémentaires à Nantes viennent de Volotea », poursuit-il. « Aujourd’hui, nous élargissons l’offre en ajoutant une trentaine de villes qui n’étaient pas accessibles depuis Nantes. »
Parmi les nouvelles destinations, « Grenade, la nouveauté pour l’hiver 2025, était une route désirée depuis longtemps par l’aéroport et les usagers et n’était pas desservie par d’autres compagnies. Nous allons la débuter le 18 décembre, à raison de deux liaisons hebdomadaires, les lundis et jeudis. Cela permet également d’amener plus de visiteurs étrangers dans la région nantaise, ce qui renforce son attractivité », souligne Gilles Gosselin, directeur France de Volotea.
Cette nouvelle ligne vient s’ajouter aux destinations opérées par Volotea depuis Nantes, dans douze pays différents : Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, France, Grèce, Italie, Maroc, Portugal et République tchèque. « Nous souhaitons ajouter entre vingt et trente destinations dans les cinq années qui viennent », annonce Carlos Muñoz, dont la compagnie a baissé drastiquement le nombre de vols de nuit.
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