Couverture du journal du 01/09/2025 Le nouveau magazine

Numérique responsable : après la prise de conscience, le passage à l’action ?

Le numérique doit devenir responsable pour ne pas contribuer au changement climatique. Face à l’urgence environnementale, le réseau ADN Ouest organisait, le 28 mars à Nantes, sa deuxième journée thématique sur la transition écologique des entreprises du secteur. L’occasion de mesurer, deux ans après la première édition, tout le chemin parcouru… Et celui qui reste à gravir.

ADN Ouest

La 2e édition de la Journée du numérique responsable dans l'Ouest s'est déroulée à Nantes en présentiel et elle a été retransmise en direct à Angers, La Roche-sur-Yon, Brest et Gâvres. © ADN Ouest

Les entreprises n’y couperont pas : elles vont devoir repenser leurs outils et usages numériques à l’aune des objectifs climatiques. Et elles ont de moins en moins d’excuses pour s’affranchir de la contrainte écologique : le verdissement du digital n’a jamais autant paru à portée de leur main. C’est avec cette conviction, aux allures d’appel à l’action, que s’est ouverte la deuxième Journée du numérique responsable, organisée le 28 mars par le réseau professionnel ADN Ouest à Nantes. Problème : si la prise en compte des impacts environnementaux, sociaux et éthiques du numérique devient plus accessible, encore faut-il que les entreprises soient prêtes à s’en donner la peine et les moyens.

Sur le papier, les dirigeants semblent en tout cas décidés à jouer le jeu. Interrogés du 18 janvier au 27 mars, 73 % des adhérents d’ADN Ouest déclarent s’être lancés dans une « démarche » de numérique responsable… C’est 20 points de plus qu’il y a deux ans ! La moitié des 108 répondants assure également y avoir consacré un budget et des ressources dédiés (+14 points). De là à penser que la lutte contre les effets pervers des technologies est engagée, il n’y a qu’un pas… que Sophie Provost se refuse à franchir : « Oui, la maturité sur ces questions progresse, mais il existe une très forte hétérogénéité dans les territoires et entre les acteurs », note la présidente de l’Institut du numérique responsable (INR).

Des avantages commerciaux et humains

Pour autant, certaines structures sautent le pas « sans le savoir », simplemen…