Après le temps de la consultation citoyenne, voici venu le tour des entreprises de phosphorer pour le climat et la biodiversité. Une démarche annoncée le 23 décembre dernier dans une tribune signée par Virginie Raisson-Victor, co-fondatrice du Lepac (Laboratoire d’études prospectives et d’analyses cartographiques), et présidente du Giec Pays de La Loire réunissant vingt chercheurs chargés d’évaluer les conséquences du réchauffement climatique et d’émettre des propositions.
La Convention 21 a tenu sa première réunion d’information ouverte en visio sur le réseau LinkedIn le 18 février, en présence de nombreux représentants d’entreprises. Présentés par Jérôme Cohen, président d’Engage1 qui co-pilote la Convention 21 avec Virginie Raisson-Victor, les enjeux de cette initiative ne sont pas minces. « L’idée fondamentale est de partir du postulat qu’on accuse souvent, parfois à juste titre, les entreprises de ne pas en faire assez pour le climat, précise Jérôme Cohen. Or, elles peuvent jouer un rôle prépondérant pour lutter contre le dérèglement climatique, et représenter même aujourd’hui une partie de la solution. »
DES NANTAIS IMPLIQUÉS DANS LA DÉMARCHE
Tirées au sort par la Convention 21, 150 entreprises situées en France vont ainsi plancher pendant six mois pour faire émerger des solutions et établir une feuille de route pour leur mise en œuvre. Trois collèges ont été définis, pour ne pas réserver ce travail aux chefs d’entreprise, mais l’étendre à toutes les parties prenantes…