Alors que des bruits de couloir circulaient sur le rachat de Naoned Eyewear, son créateur Jean-Philippe Douis dément : « La marque n’a pas changé de main et l’aventure est loin d’être finie. En revanche, l’échec du projet de rachat a entraîné beaucoup de difficultés financières et humaines. Et pour couronner le tout, un burn-out m’a coûté plus d’une année en pointillé ! Durant cette tempête, l’équipage n’a pas pu faire mieux que d’écoper. Aujourd’hui, je vais bien, mais la trésorerie de l’entreprise souffre. »
Dans ce contexte, le fondateur a été contraint de demander le placement de son entreprise en redressement judiciaire fin octobre devant le tribunal de commerce de Nantes. Alors qu’il se donne plusieurs mois « pour redresser la barre », Jean-Philippe Douis est en quête d’investisseurs : « Je recherche des personnes prêtes à renforcer le capital de l’entreprise, qui pourraient également m’épauler au quotidien. Je souhaite prendre du recul sur la partie Naoned pour me concentrer sur la manufacture PLAN, à condition de réussir à trouver quelqu’un capable d’assurer la continuité des valeurs de la marque. »
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Pour rappel, Jean-Philippe Douis a ouvert son premier magasin d’optique à Nantes en 2010. Rapidement, il dessine une collection de lunettes, dont il confie la production à un atelier français. La marque Naoned Eyewear est ainsi née. Grâce à des modèles portant des noms de villes en breton, le succès est rapidement au rendez-vous. Si bien que l’entreprise relocalise sa production en Bretagne avant d’ouvrir, en 2021 à Chantenay, la manufacture PLAN. Aujourd’hui, la holding qui détient Naoned Eyewear possède également un magasin d’optique à Talensac, une société de distribution, ainsi que l’atelier de production. En 2022, elle comptait une trentaine de collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 3,6 millions d’euros.
