Alors que de grands noms de la mode disparaissent les uns après les autres, certaines entreprises du secteur arrivent à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de Smala, la seule plateforme en ligne où l’on peut habiller ses enfants entre seconde main, déstockage d’articles neufs et collections durables. La start-up nantaise vient en effet de dépasser son objectif de 300 000 euros levés sur la plateforme Lita. « C’est une très bonne nouvelle », se réjouit Aude Viaud, cofondatrice de la jeune pousse, avant d’ajouter « qu’il ne reste plus que quelques jours pour faire exploser les compteurs et continuer à chambouler la mode enfant sauce Smala : une mode durable, accessible et désirable ».
Lire aussi : Le spécialiste de la seconde main Smala se met au neuf
L’entreprise a levé près de 315 000 euros à ce jour et le financement participatif où chacun peut devenir actionnaire de Smala en investissant au minimum 300 euros se poursuit jusqu’au 11 novembre. Concrètement, cette somme va permettre à l’entreprise de 45 salariés « de redonner une seconde chance à plus de produits, continuer à industrialiser notre chaîne de production, tout en développant notre offre de déstockage et de produits neufs », ajoute la dirigeante de l’entreprise qui compte également créer 13 emplois d’ici 2026.
Il y a quelques mois, la jeune pousse avait déjà réalisé « un pari un peu fou » : lancer sa propre marque, Smala Collection, « pour combler ce qui manquait à la seconde main ». Un projet dont les résultats ne se sont pas fait attendre : « Elle représente désormais plus de 15 % de notre chiffre d’affaires et nous avons dû faire face à des ruptures dès les premiers jours. C’est un formidable tremplin pour convertir les clients à la seconde main puisque 40 % de ceux ayant acheté Smala Collection ont aussi ajouté de la seconde main à leur panier. »
Anciennement « Il était plusieurs fois », Smala a été fondée en 2016 à Nantes. Sa plateforme propose plus de 350 marques à prix réduits avec une livraison en 48 heures La start-up gère tout en interne : collecte, tri, mise en ligne. Elle revendique aujourd’hui 80 000 clients actifs, traite 3 500 nouveaux articles chaque jour dans son entrepôt de 4 000 m2 et affiche un chiffre d’affaires de 5,3 millions d’euros en 2025.
