Cette année, l’International Week a accusé une baisse de participation. Quelle lecture en faites-vous ?
Nous avons eu environ 1 000 participants cette année, contre 1 200 l’an dernier. Cela reste plutôt un bon score, même si ce taux de participation reflète le contexte actuel et le réflexe d’attentisme que l’on constate. Même les entreprises évoluant dans des secteurs relativement résilients font le dos rond, car elles ont besoin de plus de visibilité pour continuer à se développer à l’international. Cet attentisme se traduit par des budgets plus resserrés, des investissements mis en pause ou retardés, et une capacité limitée à se lancer à l’international. La situation reste cependant diverse : certains secteurs sont dans une dynamique d’acquisition. Mais même lorsque les volumes d’activité sont comparables, les marges sont plus faibles, et quand les marges baissent, il devient difficile de se projeter.
Y a-t-il un profil type d’entreprise qui réussit à l’international ?
Il y a plusieurs variables qui sont source de réussite à l’international. Il faut d’abord un produit différenciant en termes de service ou d’approche client. Mais ce qui est réellement déterminant, c’est la volonté du chef d’entreprise. Il faut qu’il soit convaincu que l’international sera un relais de croissance. Parce qu’au moindre accident de parcours, il aura tendance à se recentrer sur son marché domestique. Enfin, il faut un alignement de l’ensemble de l’entreprise, avec la capacité de gérer l’international.
Quels sont les pri…