De mai 2019 à mai 2025, vous avez présidé le conseil de surveillance d’Herige. Qu’en retenez-vous ?
La présidence du conseil de surveillance était l’aboutissement d’une longue carrière commencée en 1978 au sein de l’entreprise familiale. Je suis fier d’avoir représenté ainsi la troisième génération et je suis heureux de la confiance que les cinquante actionnaires familiaux m’ont accordée. Même si je n’étais pas seul à décider, j’avais une responsabilité importante dans la définition de la stratégie, puisque cette instance se compose de neuf administrateurs : six actionnaires familiaux, un représentant des salariés et deux membres indépendants. En lien étroit avec le président du directoire, elle veille à la mise en place d’une gouvernance bien pensée. J’ai eu l’immense honneur d’assurer la continuité de ce que nos parents et notre grand-père avaient entrepris, et je trouve que je l’ai plutôt bien réussi. À mon tour de le transmettre à mon petit-cousin Jérôme Caillaud, qui m’a succédé récemment.
Quelles sont les qualités pour assumer cette fonction ?
Le président du conseil de surveillance a un rôle d’arbitre entre tous les administrateurs. Il doit être la courroie de transmission entre eux, le directeur général et le président du directoire. Sa première qualité est donc d’avoir une réelle capacité d’écoute et d’être bienveillant. Il doit savoir donner la parole à chacun. Aucun avis ne doit être écarté, même s’il peut paraître hors sujet.
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