Vous envisagez de devenir propriétaire d’un bien en location meublée ? Cette solution offre de nombreux bénéfices par rapport à une location nue : la rentabilité est souvent plus élevée, il y a en principe moins de risques d’impayés, le bail est plus souple, les loyers ne sont pas plafonnés. Et les investisseurs paient peu ou pas d’impôts grâce à la déduction des amortissements (régime réel).
L’entrée en vigueur de la loi Le Meur, également appelée loi « anti-Airbnb », et de la loi de finances 2025 change en partie la donne. Face à l’essor des plateformes en ligne, le législateur a particulièrement voulu réguler la location meublée, notamment touristique. Plusieurs changements réglementaires ont été adoptés (enregistrement en mairie, DPE obligatoire, etc.). L’objectif est clair : rééquilibrer le marché immobilier en encadrant plus strictement cette pratique et favoriser la location longue durée au détriment de la location touristique. Ce qui peut inciter à de nouvelles stratégies.
Régime micro-BIC : abattements révisés
Les propriétaires ont la possibilité de déclarer leurs locations meublées en micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux, NDLR). Si ce régime présente l’avantage de simplifier les obligations déclaratives, il ne permet de bénéficier que d’un abattement forfaitaire représentant une estimation des charges déductibles dans la limite d’un plafond de recettes.
La loi Le Meur vient modifier ce régime fiscal des micro‑BIC applicables aux revenus issus des meublés de touri…